Freaky Friday Parasite

[Freaky Friday Parasite] Ne lisez pas cet article!



Non ce n’est pas une blague, il ne FAUT PAS lire l’article qui suit. Il s’agit d’un défouloir, d’une thérapie de blog que j’effectue pour me remettre de la lecture d’un horrible article publié sur l’excellent Observations of a Nerd. Moi qui me croyais immunisé contre toutes révulsions à la vue d’un parasite, me voilà maintenant hanté par des images atroces! Et oui, un bloggeur doit donner de sa personne pour satisfaire son lectorat…
Cependant, je ne suis pas sadique comme Christie Lynn qui n'a pas hésité à publier son article avec moult supports visuels dont l'horreur vous hypnotisera tout en vous plongeant dans une angoisse la plus profonde, et c'est pourquoi je ne vous inviterai à voir les images les plus insupportables concernant le parasite du jour que via des liens.

Lecteur te voilà averti! Laissons place maintenant à l'effroyable Loa Loa!

Le Loa Loa est un ver nématode à la morphologie très similaire (peut être car très simple) à celle des nématomorphes (avec l'exemple extraordinaire que j'ai évoqué ici). D'ailleurs nématomorphe signifie "en forme de nématode"... Le Loa Loa appartient à une famille de joyeux vers parasitaires, les vers filaires, qui causent des afflictions appelées filarioses aux effets physiologiques multiples (bien que tous crados), comme le célèbre Éléphantiasis. (Attention, premier petit vomi dans la bouche si vous suivez le lien précédent...)
Notre parasite du jour, comme presque tous les parasites, a un cycle de vie complexe mettant en jeu plusieurs hôtes adaptés à ces différents stades de développement. Malheureusement pour nous, le Loa Loa se transforme en adulte dans des tissus humains, et y forniquera impunément avant de relarguer sa descendance qui migrera vers divers fluides corporels. Pour mieux comprendre, voici un schéma du cycle de vie de Loa Loa:



Comme vous pouvez le voir sur le schéma ci-dessus, le second hôte du Loa Loa est une mouche ou un taon hématophage (les hôtes privilégiés étant Chrysops silacea et Chrysops dimidiata).



Les petites larves qui sont nés de l’union de papa et maman Loa Loa sont donc souvent retrouvées dans le sang de la victime humaine sous forme de microfilaires :



Ceux-ci se ruent dans la trompe du taon hématophage quand ces sales bêtes viennent nous picorer, puis vont terminer leur développement. Quand ils sont presque matures, ils n’ont qu’à attendre une nouvelle morsure pour réaliser le chemin inverse dans la plaie d’un Homo sapiens. Le cycle peut alors recommencer.

"Bon ben c'est quoi le côté horrifique de l'histoire", s'exclameront les plus morbides d'entre vous. Le côté bien vomitogène du Loa Loa, c'est d'une part la taille de l'adulte qui atteint 2 cm pour un mâle et 4 cm pour une femelle. Mais en réalité, le pire, c’est la localisation privilégiée de ces petits monstres: le tissu conjonctif des yeux! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! Ca y’est? Vous êtes fins prêts à jeuner pour le reste de la semaine? Tant pis pour vous : vous pouvez voir les dégâts causés par Loa Loa, aussi connu sous le nom du “Ver africain de l”œil” ici, ici et .

Sur ce, si vous me cherchez, vous pourrez me trouver dans un bunker souterrain, enveloppé dans 3 moustiquaires et armé de 2 flytox...

Liens:
Observations of a nerd

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