(Voici la première contribution de Sayane, auteur du blog HARDSciences, qui j’espère reviendra souvent sur SSAFT puisqu’elle nous fera découvrir les aspects les plus Strange et Funky de la Science du cul)
Mes chères Internautes vaginées, le jour est grave. Je me dois de vous faire part de nouvelles terribles. Deux nouvelles, tombées en juillet dernier et début octobre, mettent en péril le sexe oral, et par conséquent les cunnilingus. Oui mesdames, LES CUNNILINGUS ! La meilleure forme de contre-attaque commence selon moi par une bonne information concernant l'ennemi. Je vous invite donc à lire ce qui suit...
1. L'expression "chaude-pisse" vous dit-elle quelque chose ? Cette merveille de la langue française désigne une MST infectant les voies génito-urinaires, appelée également gonorrhée et provoquée par des bactéries. Le petit soucis très justement souligné par le Gonococcal Isolate Surveillance Project, c'est que les résistances de ces bactéries aux antibiotiques ont beaucoup augmenté durant les dernières années. On est par exemple passé d'une résistance de 0,2 à 1,4% à la céfixime, et de 0,1 à 0,3% à la ceftriaxone, de 2000 à 2010. De plus, une nouvelle souche de gonorrhée, affectueusement appelée H041, est apparue. Et cette dernière présente une résistance de 4 à 8 fois plus importante à la ceftriaxone !
2. Le 3 octobre 2011, le Journal of Clinical Oncology a publié un article affirmant que 72% des tumeurs de la gorge observées chez les hommes pourraient être liées au papillomavirus humain (HPV). Ça vous rappelle quelque chose cette histoire chelou de papillon ? Vous avez bien raison. L'HPV a fait partie d'une grande campagne de vaccination ces dernières années, afin de protéger les jeunes filles contre le cancer du col de l'utérus (qui peut être dû au papillomavirus humain). Sauf que les hommes exposés à ce virus peuvent développer des cancers de la gorge, et que les chiffres seraient tellement important que la cigarette serait comparativement moins dangereuse pour les gorges de nos lécheurs de minous.
Voyez, comme notre plaisir est mis en danger ? Mesdames, ne nous laissons pas faire. Si votre homme/plan cul/coloc-complaisant vous menace de stopper toute activité linguale, je vous propose de stopper à votre tour toute tractation vaginale. Et de lui présenter des alternatives de Fleshlight: des vagins de cyborg, vampire, Frankenstein et zombies synthétiques. Ça devrait lui couper l'envie de jouer au plus malin...
Référence:
Chaturvedi AK, Engels EA, Pfeiffer RM, Hernandez BY, Xiao W, Kim E, Jiang B, Goodman MT, Sibug-Saber M, Cozen W et al: Human Papillomavirus and Rising Oropharyngeal Cancer Incidence in the United States. Journal of Clinical Oncology 2011.
Liens:
Article io9 (1 et 2)
Article BoingBoing
1 De Damien - 17/10/2011, 13:19
Je ne suis pas sûr que cet article défende son sujet, au final.
Hélas
2 De Latour - 17/10/2011, 13:37
Conclusion ridicule... première (et dernière?) contribution de Sayane?
3 De Maludi - 17/10/2011, 19:08
Pourquoi conclusion ridicule ? Moi, j'ai bien aimé l'article et la conclusion que je trouve tout à fait dans le ton de ce qu'elle veut défendre...
4 De luxsword - 17/10/2011, 19:23
La fellation n'est pas sans risque non plus, cela dit. Je verrais plutôt un deal de ce côté là. ^^
J'avoue que cet article nous laisse un peu sur notre faim, surtout après les mémorables et cultissimes articles sur les membres de diverses espèces... Je m'attendais à quelque chose d'équivalent, côté sexe féminin. C'est peut-être pour plus tard ?
5 De solene - 17/10/2011, 20:32
Ah! non! c'est un peu court, jeune homme!
On pouvait dire.. Oh! Dieu!... bien des choses en somme...
Bon, j'arrête de faire mon Cyrano, mais je trouve dommage que cet article ne soit pas un peu plus développé.
Une prochaine fois peut-être?
6 De Sayane - 21/10/2011, 10:42
Un peu en retard je l'avoue, je vais me permettre de répondre à vos commentaires.
Tout d'abord merci à vous de m'avoir baptisée : une bloggeuse digne de ce nom n'en est pas une sans son premier lot de critiques qui piquent.
J'ai bien compris que le format de ce post vous a surpris. En effet, ceci n'était pas une contribution à SSAFT mais belle et bien une copublication. L'article a donc été publié en même temps sur SSAFT et sur HARDSciences, ce qui supposait que je devais garder ma charte éditoriale. Et non pas vous laisser dans vos habitudes de lecture. Ce serait trop facile
En parlant de cette charte justement : je ne prétend pas faire des dossiers sur des sujets profonds (bien qu'ils abordent certaines profondeurs humaines...humhum). Mes billets traitent toujours de données scientifiques sur le sexe et ses corrélats, mais de façon légère. Mon but n'est pas de noyer mes lecteurs sous des données et une analyse méta-physique, mais bien de les faire sourire. J'essaie enfin de livrer un point de vue personnel, afin de réinterpréter tout ça.
On ne peut pas plaire à tout le monde, et je le conçois. Seulement, si j'ai pu arracher un rictus à un lecteur, et apporter un peu de légèreté à sa journée, et bien je m'en félicite.
Sur ce magnifique pavé, je vous laisse donc à vos lectures SSAFTiennes
Sayane
7 De Sirtin - 21/10/2011, 17:16
Pas compliqué, suffit d'appliquer un morceau de latex et continuer à allier plaisir et protection.
Pour info, on ne dit plus MST mais IST (Infections Sexuellement Transmissibles) car on peut être infecté sans le savoir ni forcément développer une maladie.