Coprologie

Où l’on parle des animaux et de leurs crottes : L’éléphant coprophage

 

Bon, je sens que là je suis prêt à pousser un peu le bouchon trop loin (paradoxal quand on s’apprête à parler de défécation…) Mais bon, je vous avais promis une collection de comportement coprophage, alors y’a pas de raisons que je vous cache ces images étranges sous prétexte que certaines âmes sensibles vont vomir sur leur clavier!

Bref, après le requin et le renne, voici un autre animal friand de fientes fraiches:

 

 

Et la science dans tout cela? C’est pas le tout de nous montrer des images dégueu, eusse-t-il fallu qu’elles aient un quelconque intérêt scientifique. Et bien sachez mes amis que le comportement coprophage des éléphants a intrigué et passionné nombreux chercheurs. A l’heure actuelle, ces observations ont montré que ce comportement est limité aux éléphanteaux, ce qui a laissé suggérer qu’il s’agissait d’un comportement qui pouvaient leur apporter un bénéfice vital: des bactéries! En se nourrissant des fientes de leur mère ou frères et sœurs, les plus jeunes éléphants s’assurent que leurs intestins seront peuplés des bactéries qui vont leur permettre de digérer la végétation de la savane. Sans ces bactéries, ils ne pourraient pas tirer les nutriments essentiels de leur fourrage!

Incroyable instinct puisqu’il implique à la fois le jeune éléphant qui va se nourrir de fiente, mais aussi la mère ou les autre jeune éléphants qui vont se laisser explorer l’anus par la trompe d’un de leur congénère.

La nature est pleine de surprise!

 

Références:

Coprophagy in African elephants. Lowis, R. EANHS Bulletin, 1991, v. 21 (1), p. 11-12. ISSN: 0374-7387.

Guy PR: Coprophagy in the African elephant (Loxadonta africana Blumenbach). African Journal of Ecology 1977, 15:174-174.

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