Strange Stuff And Funky Things

J’sais pas trop ce que j’ai, mais ces temps-ci j’ai un bon coup de reflux nostalgique et j’essaie de me souvenir de plus en plus des jeux vidéos auxquels je jouais (ou pour être plus précis, des jeux auxquels mon frère jouait et que j’étais autorisé à regarder…) sur mon spectrum, puis mon PC (33Mhz, 16 Mo de RAM, MS-DOS 5.0… de la pure bombe!). C’est sur cette dernière plateforme que j’ai véritablement fait mes premières armes en informatique. Et c’est sur cet ordinateur que j’ai, petit à petit, vu se développer l’industrie du jeu vidéo. Et je me souviens plus particulièrement d’un jeu qui a véritablement signé un tournant dans l’histoire du jeu vidéo: Another World. On achetait déjà régulièrement le magazine Joystick et on lisait avidement toutes les critiques, à la recherche des nouvelles perles en terme de gameplay et de graphisme. Il faut dire qu’à l’époque, au début des années 90 (10 ans avant l’an 2000: le futur avec moults vaisseaux spatiaux, donc), les jeux les plus palpitants et les mieux conçus étaient Wing Commander:

ou encore Ultima VI:

Déjà totalement addictifs, ces jeux manquaient de quelque chose cependant, un je ne sais quoi de… cinématographique qui aurait pu rendre l’expérience incroyable. Une expérience possible grâce au jeu conçu par un Français, Eric Chahi et dont voici l’intégralité en vidéo (oui, oui, il y a bien des mecs qui s’enregistrent en train de jouer un jeu en entier)

Pas mal quand même! Ce qui était fou avec ce jeu, c’était la fluidité entre les parties où l’on jouait réellement et les cinématiques. D’ailleurs, à chaque fois qu’on mourait, on avait le droit à une petite cinématique pour illustrer le funeste sort de notre personnage…

Ben voilà, c’est bien strange de me souvenir de ça (c’est mon frère qui m’a rappelé cette semaine qu’on y “jouait ensemble” il y a deux décennies), et je me devais de le partager avec vous!

Liens:

Another World