ATTENTION ANNONCE FRACASSANTE EN FIN D'ARTICLE!
Les 22 et 23 Juillet derniers, j'étais convié à participer aux Historiques de Montbazon, festival annuel depuis 2015 et organisé par les incroyables Calie et Ben (respectivement auteurs des chaines Calidoscope et Nota Bene). On m'avait prévenu que ce serait de la bombe, mais en fait c'était juste mille fois mieux! J'ai trop kiffé ma race pour dire les choses avec raffinement et distinction. Il y a plusieurs vidéos qui tournent qui permettent de se rendre compte un tantinet de l'ambiance (ici, là, ou encore là) mais c'est vraiment le genre d'évènement où il faut être présent pour se rendre compte de l'incroyable énergie, de l'intimité et du fantastique bon esprit qui s'emparent de tous les participants du festival.
Avec Léo, de Dirtybiology, on avait proposé de coller à l'esprit "Histoire" du festival et soumis l'idée de présenter ce que l'on pouvait découvrir sur l'histoire des humains à travers l'étude des parasites, d'où le titre de cette présentation: Paleoparasito.
A notre habitude, et comme pour notre collaboration sur la vidéo des Pénis, on a commencé à voir très grand, trop grand, pour ensuite revoir à la baisse nos désirs d'effets pyrotechniques et autres artifices de scènes. Seul vestige de nos ambitions démentielles: utiliser du PQ comme support visuel pour parler des parasites, leur taille, leur transfert entre espèces, leurs voyages à travers les continents... Visiblement la possibilité que le vent et la fragilité du PQ puisse avoir un quelconque impact sur la faisabilité de notre projet ne nous avait pas même frôlé l'esprit... Le résultat? Le voici tout de suite en vidéo:
On dirait pas comme ça, mais le tout était tout de même scripté et voici donc ce qui nous étions censé dire:
Léo: Bonjour à tous, aujourd’hui en la très bonne compagnie de Pierre Kerner ici présent, on va vous parler des parasites “des maladies” et de l’influence qu’elles ont eu sur l’histoire humaine
Taupo: Et voir ensemble comment les gens ont essayé de gérer ces parasites au cours de l’histoire.
Léo: Bon bon bon faut chauffer l’ambiance un peu, et ce qui est préconisé en général c’est de faire intervenir le public alors… qui parmi vous a eu des maladies sexuellement transmissibles ?
Taupo: Chlamydias, herpès, quelqu’un ?
Léo: Putain pas très actifs les gens aujourd’hui. Bon ben sachez que ces sympathiques locataires du grand immeuble de notre corps squattent notre espèce depuis des milliers, voir dans certains cas des millions d’années. On va résumer l’histoire de notre espèce rapidement, Pierre tu t’en occupes ?
Taupo: Je vais vous représenter avec du PQ notre lignée, la lignée des hominidés, les grands singes, dont les premiers représentants apparaissent il y a 15 millions d’années. Une première branche se détache du lot, il y a 10 millions d’années dont les descendants aujourd’hui sont les Gorilles. Une autre branche, il y a 7 millions d’années donne les Chimpanzés.
Léo: Nos ancêtres ont récupéré des parasites de ces ancêtres là, par transmission parent-enfant, transmission verticale. Dans la liste des cadeaux transmis par les ancêtres communs avec les chimpanzés, on a les vers oxyures, les vers des enfants, l’un des deux virus de l’herpès, les poux de la tête.
Taupo: Une autre branche, il y a 3,5 millions d’années, a donné les australopithèques.
Léo: Là, un de nos ancêtres chope des morpions. Ce qui est fun c’est que ces poux du pubis étaient à la base sur des gorilles, donc on peut raisonnablement se poser la question de comment l’australopithèque a récupéré ces poux. Je vous laisse imaginer des scénarios.
Taupo: Il y a 1.5 million d’années, se détache la branche d’Homo erectus.
Léo: Homo erectus nous offre les ténias, probablement en s’infectant sur des carcasses d’herbivores. Il récupère aussi le deuxième virus de l’herpès, HSV-2, responsable surtout des herpès génitaux. Fun-fact : on est le seul hominidé à avoir deux virus différent pour l’herpès. Erectus récupère cet Herpès chez une autre espèce du genre Homo, qui a disparu aujourd’hui. On vous laisse encore une fois imaginer le scénario quoi.
Taupo: Les Humains à proprement dit font leur apparition il y a 300-200 000 ans.
Léo: Quand les êtres humains sont sortis d’Afrique il y a environ 100 000 ans, les maladies qui les ont accompagné ont aussi muté avec. Helicobacter pylori (les ulcères), la lèpre, la tuberculose, les herpès, tout ça ce sont des maladies de chasseurs cueilleurs. Nos ancêtres ont colonisé toute la planète avec. Les choses sérieuses sont arrivées avec l’invention de l’agriculture. L’agriculture a eu deux conséquences rigolotes : elle a intensifié les contacts avec les animaux domestiques, et intensifié les contacts des humains entre eux.
Taupo: C’est en effet au néolithique, 9000 ans avant JC, à l’aube des civilisations humaines, que nous, humains, commencions à élever en masse des organismes d’une importance capitale dans notre histoire : les parasites. Eh ouais, il faut se représenter que la vache, le cochon, le mouton, le poulet qu’on élève, ce sont des véritables sacs à parasites en fait! Tout d’abord il y a les parasites spécifiques du bétail qui vont trouver une opportunité pour proliférer en venant s’installer dans ou sur le corps des humains.
Léo: Par exemple, ils nous ont offert la variole, la peste, la rougeole, le typhus. Toutes ces maladies ont profité de la densité de population des premières villes pour se propager entre les premiers agriculteurs. Et bien sûr l’inverse est vrai, et on a filé tout un tas de cochoncetés à nos amies les bêtes. Par exemple, on a donné la tuberculose et les ténias à nos amis les animaux. On appelle ces transferts de saloperies, les zoonoses avec dans un sens les zoo-anthroponoses.
Taupo: Et dans l’autre sens les anthropo-zoonoses. Plus longue est la cohabitation entre espèces, plus probables sont ces échanges.
Léo: Mais du coup, hormis nous faire chier, parfois littéralement, pourquoi les parasites seraient importants pour l’humanité?
Taupo: Et ben les parasites ont profondément marqué les civilisations humaines au point de les façonner à des niveaux insoupçonnés! Ils ont influencé notre culture, nos religions, nos mythes, nos symboles! Prenez la bible par exemple: ça foisonne d’exemples de parasites utilisés par dieu pour punir toute ou une partie de l’humanité, comme les poux et les taons des dix plaies d’Egypte ou encore ce passage, dans le livre Nombres, chapitre 21 verset 6 : Alors l'Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.
Léo: Ben, t’es gentil mais les serpents c’est pas vraiment des parasites du coup…
Taupo: Sauf que pas mal d’historiens pensent qu’il s’agit d’un problème d’interprétation des auteurs de l’époque qui se référaient en réalité à un ver parasitaire, appelé le ver de Médine, dont les femelles peuvent atteindre près d’un mètre de long et qui forment des pustules brûlants aux pieds de leurs hôtes humains pour les pousser à se les refroidir dans des eaux de rivières pour qu’elle lâchent leurs œufs dans l’eau. Encore plus fou, le remède qu’on a trouvé à ces infestations de vers aurait inspiré le symbole même de la médecine. En effet pour se débarrasser des vers de Médine, la méthode employée depuis l’antiquité consiste à extirper le ver, lentement, centimètre par centimètre, en l’enroulant autour d’un bâton. Cela évite que le ver se brise auquel cas il peut régénérer.
A la fin de la procédure qui peut durer plusieurs jours, on obtient un ver d’un mètre de long enroulé autour d’un bâton, symbole du succès de cette intervention médicale qui aurait notamment pu inspirer le mythe d’Asclépios avec son bâton, véritable symbole de la médecine.
En plus des témoignages écrits, comme dans dans le papyrus égyptien d’Ebers vieux de 3500 ans, on a retrouvé des vers de Médine calcifiés dans des momies de l’époque, et même d’autres parasites comme des œufs de Ténia, chopés à cause de la viande bovine, et qui se développent pour donner des vers solitaires pouvant atteindre 10 mètres de long.
Quand on parle de parasites, on regroupe de très nombreuses espèces différentes les unes des autres: des vers, des insectes, des bactéries…
Léo: On peut s’attarder un moment sur le cas des pestes. Au sens strict, peste désigne la maladie causée par la bactérie Yersinia pestis, responsable de plein d’épidémies très mortelles au cours de l’histoire. Au sens large, peste désigne un peu toute épidémie très mortelle et rapide. On a des témoignages d’épidémies chez les Hittites en 1300 avant Jésus Christ, mais surtout 1000 ans plus tard à Athènes pendant les guerres du Péloponnèse. Les grecs étaient assiégés par les spartes, et tout le monde s’est mis à tomber malade. Grosse ambiance. On ne sait pas exactement la cause de l’épidémie, peut-être du typhus. Ce qui m’intéresse ici c’est plutôt les conséquences de l’épidémie : elle aurait flingué le tiers de la cité, dont une bonne partie de généraux, et surtout le célèbre stratège Périclès, ce qui marque traditionnellement la fin de l’âge d’or d’Athènes. Ce qui est intéressant c’est ce que décrit le chroniqueur Thucydide : l’épidémie, en tapant sur toutes les classes sociales et en provoquant la panique, engendre un désordre général. Les gens ne respectent plus les lieux sacrés, ne respectent plus les lois, ni la hiérarchie sociale. Les parasites ont donc un impact sur l’histoire. On va faire une liste de plusieurs maladies et de leurs impacts. Du coup on va faire un jeu, les gens qui ont un rouleau de PQ représente “les parasites”. Votre rôle va être “d’infecter” des populations humaines à chaque fois qu’on cite une épidémie historique.
Taupo: En face de nous, il y a l’Europe. à notre droite, l’Asie, et à notre gauche le continent Américain.
Léo: Donc, si je vous dit “la peste de Justinien est partie d’Asie, et à partir de 540 éradique une bonne partie de la méditerranée” ? Yes. La peste est une maladie causée par une maladie; Yersinia pestis. La bactérie infecte en temps normal les puces des marmottes dans les plaines mongoles, mais dans certains cas elle se tourne vers les rats. Les rats fréquentent les humains, les suivent dans leurs voyages et au 6e siècle la route de la soie a permis le transfert des rats d’Asie, et donc des puces et donc des bactéries. L’épidémie de Justinien frappe l’empire byzantin de plein fouet et, en la faisant courte, l’affaiblit énormément, ce qui laisse le champ libre pour les Goths au nord et les arabes au sud, non affectées, pour prendre le contrôle d’une partie du moyen orient. Une autre peste a lieu 800 ans plus tard en 1340. Venue d’Asie, amenée par la horde d’or, elle décime entre 30 et 60% de la population en quelques années.
Ce qui est fascinant c’est les conséquences historiques de cette Peste. Premièrement, les juifs ont séverement douillé après l’épidémie: vu le contexte de superstition on pensait que c’était eux qui avaient empoisonné les puits. Bim, destruction de villages juifs en Allemagne, stigmatisation de la communauté, etc.
L’autre impact de la diminution de la population, c’est la situation des pauvres; les fermiers et les travailleurs des villes avaient plus de valeur que les terres qu’ils exploitaient et leurs salaires ont augmenté. Les pauvres ont commencé a s’enrichir, mais ça n’a duré qu’un temps.
Un dernier rouleau de PQ pour la dernière peste svp? A la fin du 19e, celle ci a touché le monde entier: Asie, Europe, Afrique! Elle a mené à des efforts incroyables pour isoler la bactérie responsable. C'est finalement Alexandre Yersin qui a réussi, avec l’institut Pasteur, d’où le nom du bacille : Yersinia pestis.
On enchaine avec la fièvre jaune. Venue d’Afrique; elle débarque sur le continent américain avec la traite des esclaves. Accompagnant les plus de 10 millions d’africains qui ont fait le voyage, on trouve bien sûr des parasites. La fièvre jaune va causer des épidémies dans les caraïbes, y compris chez les colons. En 1790, Toussain Louverture mène une révolte contre les français dans l’actuelle Haïti. Les soldats français se font décimer par la fièvre jaune, dont le général Leclerc, le beau frère de Napoléon. Haïti est donc proclamée indépendante en 1804... grâce a la fièvre jaune. Les fuyards partent a la nouvelle Orléans; ou ils amènent avec eux le virus. Nouvelle épidémie dans les colonies françaises, ce qui a participé a l’abandon de la nouvelle Orléans aux Etats Unis par Napoléon.
Allez, une autre maladie; le Typhus. Napoléon toujours lui, fait campagne durant la guerre d’Espagne qui a fait 400 000 morts chez les français; et ¾ d’entre eux seraient tombés a cause du Typhus. L’expédition Russe qu'il a aussi envoyé investit 450 000 hommes paris vers Moscou... qui se retrouvent 100 000 à l’arrivée. Parmi les causes; la Dysenterie et le Typhus.
Bon on ne va pas parler de toutes les maladies évidemment; il y en a eu beaucoup. Mais on ne peut pas trop oublier l’échange de maladies qu’il y a eu entre l’Europe et les Amériques au moment des grandes découvertes. 80 a 95% des amérindiens sont morts d’infections apportés par les européens quelques années après le premier contact.
Un continent entier; vidé de ses habitants. Parmi les maladies, la rougeole, la dysenterie, le typhus, la varicelle, le choléra, la diphtérie, les grippes, la lèpre, le paludisme, la fièvre typhoïde, la coqueluche, la peste bubonique, et bien sur, la variole. En échange, les amérindiens ne nous ont pas donné grand chose, juste : la syphilis. Une MST, l’équivalence du SIDA de l’époque quoi. Cette maladie a eu un impact de dingue sur la culture, surtout parce qu’il a fallu attendre les antibiotiques pour la soigner. De nombreuses figures historiques l’ont eu comme Lénine; qui en est mort; Baudelaire, Hitler qui n’en est pas mort; Al Capone, Manet, Maupassant; etc.
Taupo: Si on revient sur les épidémies qui ont décimé les amérindiens, vous pouvez vous demander pourquoi il y a eu ce déséquilibre injuste? Pourquoi les européens étaient des porteurs sains de maladies alors que les amérindiens mourraient par millions sous l’assaut des pathogènes européens? C’est essentiellement dû au fait que les Européens sont des avides bouffeurs de steaks, de nuggets et de bacon: aucun de ces animaux n’étaient domestiqués pour la viande dans les Amériques. De ce côté de l’Atlantique, on avait chopé la grippe des oiseaux et des porcs, la toxoplasmose des chats, la rougeole, la tuberculose et bien sûr la variole de nos amies les vaches. Ca signifie que les premiers arrivés européens étaient des porteurs sains de toutes ses maladies car ils étaient eux même immunisés contre ces saloperies. D’ailleurs ce qui est marrant, c’est que c’est grâce aux vaches qu’on a commencé à comprendre le concept d’immunisation, quand Edward Jenner remarqua que les laitières qui chopaient la variole des vaches, la vaccine (littéralement de la vache en latin), devenaient immunisées contre la variole des humains. Il développa donc sa technique d’inoculation de pus de pis de vache... auquel il donna le nom plus funky de vaccination, et qui permit d’immuniser contre la variole. A la base, le vaccin, s’était donc littéralement choper des parasites de vache pour se sauver la vie. Vous voyez tout ce PQ, ben ça c’est l'histoire de nos parasites, de nos maladies: et elle est indissociable de notre propre histoire.
Léo: Aujourd’hui la dynamique a complètement changé. La tendance à la mondialisation et l'augmentation des échanges augmente le risques d'épidémies à l'échelle globale, les pandémies. Vieille tendance qui empire. Mais nouvelle tendance, c'est qu'on rends maintenant les coups. La découverte de la vaccination et de l'hygiène a été un coup dur pour les parasites, en plus de tout un tas de mesures de santé publique. La grippe espagnole a la fin de la 1ere guerre mondiale a tué 50 millions de personnes. Vu l’ampleur de la catastrophe, une division de la société des nations s’est intéressé a créer des mesures d’hygiène. Après la 2nde guerre mondiale, ça devient l'OMS, et cette OMS a été capable de faire un truc incroyable : faire disparaître la variole. En 1980. C'est à dire qu'on a littéralement fait disparaître une espèce de la planète, et c'était un virus qui causait des millions de morts par an...
Dans les années 2000, rebelote, la peste bovine est exterminée et aujourd'hui il y a plusieurs maladie en cours d'éradication. La polio est pas loin, il ne reste plus qu'une trentaine de personnes dans le monde qui l'ont. Le ver de médine dont Pierre vous a parlé avec le bâton qu'on enroule, pareil, 25 personnes. Et après, en vrac, on met aujourd'hui énormément d'efforts pour anéantir la malaria, la fièvre jaune, l'ankylostomose, etc. Exception affligeante, la rougeole, qui avait été déclarée par l'OMS comme éradiquée du continent nord-américain en 2016 avant que des abrutis qui ont forgé leur opinion anti-vaccin avec 5 minutes de recherches sur google décident que l'avis de médecins ne valait finalement pas grand chose et c'était fun de faire revenir une maladie du néolithique. Le truc à retenir c'est que nous avons une relation fluide avec les maladies. Nous n'avons jamais été autant protégés des maladies et autant à risque d'une pandémie. Et elles continueront probablement à faire l'histoire, comme elles l'ont toujours faites.
FIN
Notre présentation représentait la toute première du Festival, et j'ai donc eu ensuite tout loisir pour découvrir les conférences des copains, flâner aux stands, boire de la bière, goûter les grillades, boire de la bière, assister à des tirs de couillards, boire de la bière et même découvrir les portraits de tous les participants légoifiés par Romain Gibier aka Bricks:
Cette conférence réalisée avec Léo, j'en suis particulièrement contente parce qu'elle m'a permis de tester un sujet qui m'est cher, les parasites, suivant un axe un peu différent de ce que je fais sur SSAFT. L'accueil positif de la conf' me rassure pas mal parce que, ANNONCE, je planche maintenant depuis de nombreux mois sur un projet secret: Un Livre! Il est prévu pour 2018 (Mars très probablement) et sera illustré par les talentueux Alain Prunier et Adrien Demily. Son titre? "Moi, Parasite" et voici quelques extraits d'illustration de la couverture:
Et le premier chapitre est dédié... à l'histoire de la parasitologie! Dis, donc, comme les choses sont bien faites, non? Voici d'ailleurs des extraits de l'illustration principale du chapitre, réalisée par Adrien Demilly (Que vous connaissiez sous le pseudo de Vran ici):
C'est un projet dont je suis hyper fier, et j'espère sincèrement qu'il vous plaira. Moi je prends vraiment beaucoup de plaisir à y travailler dur. C'est notamment la raison qui fait que ce blog est au ralenti, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle! A très vite donc, sur blog... ou sur papier (mais pas sur PQ...).
Références:
Cox, F. E. (2002). History of human parasitology. Clin Microbiol Rev, 15(4), 595-612. doi: 10.1128/CMR.15.4.595-612.2002
Diamond, J. (2012). Natural Experiments of History: Harvard University Press.
Diamond, J. (2017). Guns, Germs, and Steel: The Fates of Human Societies: W. W. Norton.
Haensch, S., Bianucci, R., Signoli, M., Rajerison, M., Schultz, M., Kacki, S., . . . Bramanti, B. (2010). Distinct clones of Yersinia pestis caused the black death. PLoS Pathog, 6(10), e1001134. doi: 10.1371/journal.ppat.1001134
Harbeck, M., Seifert, L., Hansch, S., Wagner, D. M., Birdsell, D., Parise, K. L., . . . Scholz, H. C. (2013). Yersinia pestis DNA from skeletal remains from the 6(th) century AD reveals insights into Justinianic Plague. PLoS Pathog, 9(5), e1003349. doi: 10.1371/journal.ppat.1003349
Harcourt, A. H. (2016). Human phylogeography and diversity. Proceedings of the National Academy of Sciences, 113(29), 8072-8078. doi: 10.1073/pnas.1601068113
Kolb, A. W., Ané, C., & Brandt, C. R. (2013). Using HSV-1 Genome Phylogenetics to Track Past Human Migrations. PLoS ONE, 8(10), e76267. doi: 10.1371/journal.pone.0076267
Mann, C. C. (2006). 1491 (Second Edition): New Revelations of the Americas Before Columbus: Knopf Doubleday Publishing Group.
McNeill, W. (2010). Plagues and Peoples: Knopf Doubleday Publishing Group.
Morand, S. (2016). La prochaine peste: Une histoire globale des maladies infectieuses: Fayard.
Morelli, G., Song, Y., Mazzoni, C. J., Eppinger, M., Roumagnac, P., Wagner, D. M., . . . Achtman, M. (2010). Yersinia pestis genome sequencing identifies patterns of global phylogenetic diversity. Nat Genet, 42(12), 1140-1143. doi: 10.1038/ng.705
1 De Fran - 09/11/2017, 19:48
Trop cool !
Hâte de lire ça...
(et de voir et lire ces vidéos un peu plus tard, bien relax, parce que là tout de suite ma famille me traite de parasite)
2 De Taupo - 09/11/2017, 22:10
@Fran : Hey Fran! Long time no see! Hâte de pouvoir faire découvrir le livre bientôt!